On the Shoulders of Giants
Sur les épaules de géants
Harys Dalvi
June 2023
Juin 2023
Note: this post was edited using AI.
Americans dream about taking double-decker buses to Big Ben, enjoying croissants and baguettes in the City of Love, and walking past the Trevi Fountain on the way to the Colosseum. This summer, I had the fortune of visiting London, Paris, Rome, and Sicily. Each proudly displayed its culture and history — and there was a lot of it to appreciate, as even the most storied cities in the United States don't have the thousands of years people have been living and building in these places. Between the British, French, and Roman Empires, these countries have left a profound impact everywhere from Romania and French Polynesia to New England and British Columbia. The work of scientists like Isaac Newton, Marie Curie, and Galileo Galilei continues to shape lives worldwide.
How just a few countries in Western Europe came to influence so much of the world is a subject that has been addressed by many historians. I am no historian, but as a student of science and technology, I wanted to write about how learning this history on my trip made me think about my role as a technical person in a highly uncertain 21st century. Witnessing a rich legacy of science, and of honoring scientists, was inspiring. Meanwhile, I also thought about mistakes these countries made in their technological and economic hubris at the height of their power.
Thinking Big
Note: ce post a été édité avec l'IA.
Les Américains rêvent de prendre des bus à impériale pour Big Ben, de déguster des croissants et des baguettes dans la ville de l'amour et de passer devant la fontaine de Trevi sur le chemin du Colisée. Cette été, j'ai eu la chance de visiter Londres, Paris, Rome et la Sicile. Chaque endroit affichait fièrement sa culture et son histoire — et il y en avait beaucoup à apprecier, car même les villes les plus riches en histoire des États-Unis n'ont pas les milliers d'années que les gens vivent et construisent dans ces endroits. Entre les empires britannique, français et romain, ces pays ont laissé un profond impact partout, de la Roumanie et la Polynésie française à la Nouvelle-Angleterre et la Colombie-Britannique. Le travail de scientifiques comme Isaac Newton, Marie Curie et Galileo Galilei continue de façonner des vies dans le monde entier.
Comment juste quelques pays d'Europe occidentale sont venus à influencer une si grande partie du monde est un sujet qui a été discuté par de nombreux historiens. Je ne suis pas historien, mais comme je suis étudiant de science et technologie, je voudrai écrire sur le façon dont l'apprentissage de cette histoire lors de mon voyage m'a fait réfléchir à mon rôle de personne technique dans un XXIe siècle très incertain. Voir un riche héritage scientifique, dans lequel les scientifiques sont honorés, était inspirant. En même temps, j'ai aussi pensé aux erreurs que ces pays ont commis dans leur orgueil technologique et économique au plus haut niveau de leur puissance.
Voir grand
While in Rome, I visited an interesting exhibit on Leonardo da Vinci. Leonardo is the archetypical Renaissance man. In addition to painting the Mona Lisa, probably the most famous work of art in the world, he experimented with anatomy and all kinds of flying machines that were far ahead of his time. This is exemplified by a famous quote which he probably never said:[]
“Once you have tasted flight, you will forever walk the earth with your eyes turned skyward, for there you have been, and there you will always long to return.”For me, Leonardo da Vinci is a model for thinking big. He had extensive knowledge across a wide range of subjects, and was eager to learn more and make his mark. Instead of settling for improving horse-drawn carriages, he wanted humans to thoroughly understand their own bodies and fly like birds for the first time. He was always curious, and he was in the right place for that: Florence was the unparalleled center of the Renaissance.
Despite his genius, history would not remember Leonardo in the same way if he had turned his attention to improving horse-drawn carriages. This is partly because better carriages are less interesting than flying machines or diving suits, but it is also because big and imaginative ideas capture the soul in a way incremental steps cannot. Smaller steps are no doubt important, but if we focused solely on improving planes, we would not have stumbled upon a moon landing so quickly. We needed a literal moonshot and a grand vision to convince the public that landing on the moon was possible (though very difficult) and worth doing.
In modern science, the pursuit of disruptive moonshot ideas has become less common. While the 20th century witnessed countless scientific revolutions that changed our view of the world, from general relativity to the double helix, the pace of progress has seemingly slowed despite the increase in funding. This is often attributed to a “low hanging fruit” scenario: thought experiments may have been enough to spark the development of special relativity, but even Einstein could not find a theory of everything by just thinking about it if he lived today. Modern day disruptive ideas demand substantial funding and large teams. The belief is that most of the less costly disruptive ideas have already been discovered.
However, Park et al. [] challenge this “low hanging fruit” theory. They observe this decline across scientific fields and contend that it is unlikely for all fields to find their “low hanging fruit” at the same time. Instead, they claim that part of the reason for the decline is that researchers focus on very narrow fields, often citing older familiar works or even their own works rather than reading more broadly. This is an idea that Leonardo would approve of: his art and science informed each other, especially as his artistic hand enabled him to represent human anatomy more accurately, and his studies of anatomy in turn informed the realism in his artistic creations. Embracing the Renaissance man ideal can serve as a model to think broadly and find disruptive ideas, especially in a 21st century in need of such ideas.
Unfortunately, Leonardo is also an example of why thinking big is so hard. Many of his inventions simply were not feasible with the technology of the time. This meant that although he had great ideas, he often kept them to himself and his notebooks rather than implementing them in the real world, so they failed to influence others as much as they could have.
Pendant que j'étais à Rome, j'ai visité une exposition intéressante sur Léonard de Vinci. Léonard est l'homme de la Renaissance par excellence. En plus de peindre le portrait de Mona Lisa, qui est probablement l'œuvre d'art plus célèbre au monde, il a expérimenté l'anatomie et toutes sortes de machines volantes très avancées pour son temps. Ceci est illustré par une citation célèbre qu'il n'a probablement jamais dite:[]
« Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez pour toujours sur la terre les yeux tournés vers le ciel, car vous y avez été et vous aurez hâte d'y retourner toujours. »Pour moi, Léonard de Vinci est un exemple de voir grand. Il avait une connaissance approfondie de divers sujets, et avait hâte d'en savoir plus et d'avoir un impact. Au lieu d'être content en améliorer des calèches, il voulait que les humains comprennent à fond leur propre corps et volent comme des oiseaux pour la première fois. Il était toujours curieux, et il était à l'endroit parfait pour cela : Florence était le centre sans pareil de la Renaissance.
Malgré son esprit de génie, il ne serait pas passé à la postérité de la même manière s'il s'était tourné vers l'amélioration des calèches. C'est partiellement parce que les meilleures calèches sont moins interessantes que machines volantes ou combinaisons de plongée, mais c'est aussi parce que les idées grandes et imaginatives frappent le cœur d'une manière que les étapes incrémentielles ne peuvent pas. Les étapes plus petites sont sans aucun doute importantes, mais si on ne s'était concentrés que sur l'amélioration des avions, on n'aurait pas tombé sur une alunissage si rapidement. On avait besoin d'une grande vision pour convaincre le public que l'alunissage soit possible (bien que très difficile) et qu'il vaille la peine.
Dans la science moderne, poursuivre de grandes visions disruptives est devenu moins commun. Alors que le XXe siècle a vu des révolutions scientifiques sans nombre qui ont changé notre vision du monde, de relativité générale à la double hélice, la vitesse de progression est devenu plus lente malgré l'augmentation du financement. Cela a été attribué à la théorie que les idées qui ne sont pas trop difficiles sont toutes prises : bien que les expériences de pensée aient suffi à mettre en marche le développement de la relativité restreinte, mais même Einstein ne pourrait pas trouver la théorie du tout s'il vivait aujourd'hui. Les idées disruptives modernes exigent un financement substantiel et des grandes équipes. La croyance est que la plupart des idées les moins chères ont déjà été découvertes.
Cependant, Park et al. [] challengent cette théorie. Ils observent ce déclin dans tous les domaines scientifiques et soutennent que c'est improbable que tous les domaines trouvent ses idées de base en même temps. Au lieu de ça, ils prétendent qu'une partie de la raison pour le déclin est que les chercheurs se concentrent sur des domaines très étroits, et souvent citent œuvres antérieures familières ou même leurs propres œuvres plutôt que de lire plus généralement. Léonard approuvait de cette idée: son art et science se sont informés, surtout que sa main artistique l'a permis à représenter l'anatomie humaine plus précisement, et ses études de l'anatomie ont également informé le réalisme dans ses creations artistiques. Adopter de l'idéal de l'homme de la Renaissance peut servir comme modèle pour voir grand et trouver des idées disruptives, spécialement dans un XXIe siècle dans le besoin des idées pareilles.
Malheureusement Léonard est aussi un exemple de la raison pour laquelle voir grand est si difficile. Plusieurs de ses inventions franchement n'étaient pas possibles avec la technologie du temps. Alors bien qu'il ait des bonnes idées, il les gardait souvent pour lui et ses carnets au lieu de les réaliser dans le monde réel, donc elles n'ont pas réussi à influencer les autres autant qu'elles pouvaient.
Archimedes was more successful in this regard. He is best known for his observation while taking a bath and watching the water rise. This supposedly led him to realize how buoyancy works and run naked through the streets of Syracuse, Sicily shouting “eureka!” (These are the same streets I saw when I stayed in Syracuse.) But this was far from his only big idea. Another famous work of his is The Sand Reckoner, in which he works with very large numbers in an attempt to estimate the number of grains of sand needed to fill the universe. His final estimate (8 × 1063 []) was wildly inaccurate, but even thousands of years later we respect his bold calculations despite his numerical answer.
While much of Leonardo's thoughts were hidden in his notebooks, Archimedes let everyone know his big ideas. His thoughts were disseminated through the Mediterranean of antiquity and have influenced scientists and mathematicians for generations. Leonardo has also inspired many scientists and mathematicians, but often not until long after his death. One of his notebooks was written around 1508, but was not discovered until 1690.[]
Today, however, both Leonardo and Archimedes are honored for their novel ways of thinking
in science and have served as role models ever since. Paying homage to great minds from long ago
is a fun way to feel connected to history, as I did in Rome and Syracuse, but it also
has more direct and practical purposes that I hadn't thought much about before this trip.
It is by standing on the shoulders of giants that warring visions of the world may claim legitimacy
and pick up where previous generations left off.
Shoulders of Giants
One thing I was impressed by in England and France was the extent to which they honor their scientists. The single most famous landmark of Paris is the Eiffel Tower, which is mostly unadorned except for the names of famous French scientists painted in gold along each side. Lavoisier (conservation of mass), Ampere (relationship between electric current and magnetic fields), Coulomb (law of electric forces), all those familiar names from high school chemistry and physics are there.
The second most famous landmark of Paris is the Notre Dame, which is a cathedral and does not display the names of scientists. But the Westminster Abbey church in London actually does. Along with various kings and queens, the abbey contains the graves of such prominent names as Isaac Newton, Charles Darwin, and Stephen Hawking.
Archimède y a mieux réussi. Il est bien connu pour son observation pendant qu'il baignait et régardait l'eau monter. Soi-disant cela lui a fait réaliser comment fonctionne-elle la flottabilité puis courir nu dans les rues de Syracuse, Sicile en crient « eureka ! » (Ces sont les mêmes rues lasquelles j'ai vu quand je suis resté à Syracuse.) Mais ce n'était pas sa seule grande idée. Une autre œuvre célèbre de lui est L'Arénaire, dans laquelle il travaille avec des très grands nombres en essayant à estimer le nombre de grains de sable nécessaires pour remplir l'univers. Son estimation finale (8 × 1063 []) a été extrêmement imprécise, mais même après des milliers d'années on respecte ses calculs audacieux malgré sa réponse numérique.
Alors qu'une grande partie des pensées de Léonard était cachée dans ses carnets, Archimède a partagé ses grandes idées à tout le monde. Ses pensées ont été disséminées dans la Méditerranée antique et ont influencé scientifiques et mathématiciens depuis des générations. Léonard a aussi inspiré nombreux scientifiques et mathématiciens, mais souvent pas avant longtemps après sa mort. Un de ses carnets a été écrit vers 1508, mais n'a pas été découvert jusqu'à 1690.[]
Cependant, aujourd'hui Léonard et Archimède sont tous les deux honorés pour ses façons novatrices
de penser dans la science et ont servi comme modèles depuis des anées. Rendre hommage aux grands esprits
d'autrefois est une façon amusant de se sentir connecté à l'histoire, comme j'ai fait à Rome et Syracuse, mais il a aussi
des objectifs plus directes et pratiques que je n'y avais pas pensé beaucoup avant de ce voyage.
C'est en se tenant sur les épaules de géants que les visions en guerre du monde peuvent
revendiquer la légitimité et continuer de là où les générations antérieures sont parties.
Les épaules de géants
Une chose en Angleterre et France que m'a impressioné est qu'elles honorent leurs scientifiques avec tellement de fièrté. Le monument le plus célèbre de Paris est la tour Eiffel, qui est sans décorations sauf les noms de scientifiques français célèbres peints en or de chaque côté. Lavoiser (conservation de la masse), Ampère (la relation entre le courant électrique et le champ magnétique), Coulomb (loi des forces électriques), tous les noms connus de la chimie et la physique au lycée sont là.
Le deuxième monument le plus célèbre de Paris est Notre-Dame, qui est une cathédrale et n'affiche pas les noms des scientifiques. Mais l'église abbaye de Westminster à Londres les affiche en fait. En plus de divers rois et reines, l'abbaye contient les tombes de noms tels éminents comme Isaac Newton, Charles Darwin et Stephen Hawking.
It was a little surprising to see an atheist physicist and the agnostic father of evolution buried in the same church where the British monarch takes the throne and vows to serve God. But this shows the central role of science in the British national narrative. Science and technology have historically been one of the United Kingdom's chief exports to the world. It was this development in science that was a core piece of Britain's becoming the first industrialized nation and then the largest empire in history. In France, too, great French scientists were part of what made France a significant economic and imperial power.
These British and French scientists have always served as giants on whose shoulders others may stand on, in their own countries and elsewhere. But not all who stood on those shoulders saw further. The massive British and French empires were also known for their exploitation of colonies, a feat made more efficient by their access to technology. They got better weapons, better transport, and better communications, all of which were vital in their expanding colonial empires. Steamships let them get to the colonies quickly, trains helped them get around the colonies, and telegraphs connected colonial administrations across vast distances.[] What is it that led to such rapid technological progress in Europe?
Innovative Ideas
Galileo Galilei was a central figure of the Italian Renaissance, meaning he inherited the legacy of a period of relative stagnation in Europe. After the fall of Rome, Europe entered what some call the “Dark Ages”. But this was not the only legacy he inherited. He also inherited the legacy of Christian civilization in Europe, and was part of a movement reviving the legacy of Greco-Roman civilization. Greco-Roman civilization itself was formed when after conquering Greece, Rome absorbed the elements of Greek civilization it found inspiring instead of rejecting them as altogether foreign. So Galileo inherited the legacies of at least three civilizations: Christianity, Rome, and Greece. Europe also borrowed some of Islamic civilization due to translations of famous Arabic works such as al-Khwarizmi's Al-Jabr.
Far from popping out of nowhere, the Renaissance had up to four prior intellectual traditions on which it could draw. What distinguished it from the Middle Ages is that the Middle Ages were dominated by just one intellectual tradition: Christianity. Not that Christianity was irrelevant to the Renaissance: many great Renaissance works such as David and The Last Supper take direct inspiration from the Bible. But the Renaissance also revived classical Greek and Roman ideas alongside the Christian ones, such as a reengagement with Hellenistic science, Socratic philosophy, and Cicero's literature alike. Even David is in the style of Greek sculpture. The Renaissance was also open to new Islamic ideas: Al-Jabr was the main mathematics textbook in European universities all the way up to the 16th century.[] The combination of all these ideas from disparate sources led to an unprecedented rate of intellectual progress in Europe.
Galileo died in 1642. Shah Jahan completed the Taj Mahal mausoleum in 1648, when Newton was a small child. At the time, the Mughal Empire in India was reaching its zenith. Although it was an Islamic empire, the majority of its population was Hindu. Did the Mughal Empire embrace diverse intellectual traditions like its contemporary in Renaissance Europe?
Shah Jahan's grandfather, the Mughal emperor Akbar, was surprisingly open to diverse traditions. He encouraged dialogue between the various faiths of his empire, had Sanskrit classics translated into Persian, and incorporated local Indian traditions into his architecture. He was impressed by the realism and perspective developed in art samples from the European Renaissance brought by Jesuit missionaries, and incorporated these into Mughal art as well.[]
However, science does not make the list of the great Mughal advances. As one of the gunpowder empires, the Mughals did make guns, but that does not rank as an inspiring and innovative development. Perhaps this is because Akbar was just one emperor, and was not educated in science, so it is understandable that there would not be a scientific revolution in his empire. Euclid's Elements was not translated into Sanskrit until 1719.[] Another reason is that the Mughals did not draw on older traditions to the maximum extent possible: mathematicians in the Islamic Golden Age prior to the Mughals were already familiar with the Elements,[] but the Mughals themselves were not.
When cultures and ideas are in deeper and more meaningful contact, scientific revolution becomes more likely.
The scientific achievements of the Hellenistic age such as those of Archimedes and Euclid
followed a period of interaction between Greek
culture and Egyptian, Persian, and Mesopotamian cultures. This influenced India as well,
leading almost immediately to the Mauryan empire and then to great scientific achievements
like the mathematics of negative numbers and new ideas in astronomy
under the Gupta empire. Both India and the Hellenistic age influenced the Islamic Golden Age,
which in turn impacted the Renaissance along with Christian and revived Greco-Roman traditions.
Finally, this led to the scientific revolution in Europe.
Ça m'a étonné un peu de voir un physicien athée et le père agnostique de l'évolution enterrés dans la même église où le monarque britannique prend le trône et fait vœu de servir à Dieu. Mais ce montre le rôle central de la science dans le récit national britannique. La science et la technologie ont historiquement été l'une des principales exportations du Royaume-Uni vers le monde. C'est ce développement de science qui a été une pièce centrale de la transformation de Grande-Bretagne en la première nation industrialisée puis en le plus grand empire de l'histoire. Aussi en France, les grands scientifiques français ont été une partie de la transformation de France en puissance économique et impériale importante.
Ces scientifiques britanniques et frainçais ont toujours servi comme géants sur les épaules desquels on peut se tenir, dans leurs propres pays et autre part. Mais pas tous ceux qui s'ont tenu sur ces épaules ont vu plus loin. Les massifs empires britannique et français sont aussi connus pour son exploitation des colonies, un exploit qui a été plus efficace à cause de leur accès à la technologie. Ils ont obtenu de meilleures armes, de meilleures moyens de transport et de meilleures communications, qui étaient tous vitaux dans leurs empires coloniaux en expansion. Les bateaux à vapeur leur permettaient d'arriver à les colonies rapidement, les trains les aidaient à se déplacer dans les colonies et les télégraphes connectaient administrations coloniales sur de longues distances.[] Qu'est-ce qu'a permis à Europe d'avancer sa technologie si rapidement ?
Idées novatrices
Galilée était une figure centrale de la Renaissance italienne, donc il a hérité d'une périod de stagnation relative en Europe. Après la chute de Rome, Europe est entré dans ce que certains apellent « l'âge sombre ». Mais c'était pas son seul héritage. Il a aussi hérité de la civilisation chrétienne en Europe et a été partie d'un mouvement qui ravivait l'héritage de la civilisation gréco-romain. La civilisation gréco-romain a été formé quand après la conquête de Grèce, Rome a absorbé les éléments de la civilisation grecque qui l'ont inspiré au lieu de les rejeter comme tout à fait étrangers. Ainsi Galilée a hérité d'au moins trois civilisations : le christianisme, Rome, et Grèce. Europe a aussi adapté de la civilisation islamique grâce aux traductions des œuvres arabes célèbres tel qu'Al-jabr d'Al-Khwârizmî.
Loin d'apparaître comme par magie, la Renaissance avait jusqu'à quatre traditions intellectuelles antérieures dont elle pouvait s'inspirer. Ce qui le distinguait du Moyen Âge, c'est que le Moyen Âge était dominé par une seule tradition intellectuelle : le christianisme. Non pas que le christianisme ne soit pas important à la Renaissance : nombreuses grandes œuvres de la Renaissance tel que David et La Cène s'inspirent directement de la Bible. Mais la Renaissance a aussi ravivé des idées grecques et romaines classiques avec les chrétiennes. Il y avait une réengagement avec la science hellénistique et la philosophie socratique autant que la littérature de Cicéron. Même David a le style de la sculpture grecque. La Renaissance était également ouverte à nouvelles idées islamiques : Al-jabr était le principal manuel de mathématiques dans les universités européennes jusqu'à le XVIe siècle.[] La combinaison de toutes ces idées a causé une vitesse sans précédent des progrès intellectuel en Europe.
Galilée est mort en 1642. Shâh Jahân a complété le mausolée Taj Mahal en 1648, quand Newton était petit. À l'époque, l'empire moghol en Inde atteignait sa plus haut niveau de puissance. Bien qu'il soit empire islamique, la plupart de sa population était hindoue. Est-ce que l'empire moghol a adopté des diverses traditions intellectuelles comme son contemporain en Europe de la Renaissance ?
Le grand-père de Shâh Jahân, l'empereur moghol Akbar, était bien ouvert à diverses traditions. Il a encouragé le dialogue entre les diverse religions de son empire, a fait traduire des classiques sanscrits en persan et a integré des traditions indiennes locales dans l'architecture. Il a vu le réalisme et la perspective des pièces d'art de la Renaissance européenne aportées par missionaires jésuites et cela l'a impressioné, alors il les a integré dans l'art moghol aussi.[]
Cependant science n'est pas sur la liste des grandes avancées mogholes. Comme un des empires musulmans de la poudre à canon, les moghols fabriquaient des armes, mais ce n'est pas un développement inspirant et novateur. Peut-être parce que Akbar n'a été qu'un seul empereur sans éducation scientifique, donc on peut comprendre qu'il n'y aurait pas de révolution scientifique dans son empire. Les Éléments d'Euclide n'ont pas été traduits en sanscrit jusqu'à 1719.[] Une autre raison est que les moghols ne s'inspiraient des traditions antérieures au maximum possible : mathématiciens de l'âge d'or islamique avant des moghols connaissaient déjà les Éléments,[] mais les moghols eux-mêmes ne les connaissaient pas.
Quand les cultures et les idées ont de contact plus profond et plus significatif, la révolution scientifique devient plus probable.
Les accomplissements scientifiques de l'époque hellénistique comme ceux d'Archimède et Euclide ont suivi
une périod d'interaction entre la culture grecque et les égyptienne, mésopotamienne et persane. Cela a aussi influencé
l'Inde donc l'empire maurya est venu presque immédiatement puis grands accomplissements scientifiques comme les
mathématiques des nombres négatifs et nouvelles idées en astronomie sous l'empire gupta. L'Inde comme l'âge
hellénistique a influencé l'âge d'or islamique qui a impacté la Renaissance avec les traditions chrétiennes et
gréco-romaines ravivées. Enfin cela a conduit la révolution scientifique en Europe.
Is this an infallible rule? You could point to the Song Dynasty in China as an example of great scientific advancement (gunpowder, compass, woodblock printing) with relatively little external cultural interaction. But even China has a long history of competing philosophical schools, especially Confucianism, Taoism, Buddhism, and Legalism. So perhaps it is not cultural contact for its own sake that stimulates new science and creative thinking; rather, it is a diversity of ideas that tends to follow from the mingling of traditions. If everyone thinks the same way in all walks of life, they will be conformists in science, too.
Takeaways
As I grow in my career in science and technology, I want to keep an eye on my little place in history in addition to my technical skills. I aspire to leverage this understanding to help me pick meaningful issues to work on and contribute positively to the world. This means I have to read, experience, and most importantly reflect on history. From my Europe trip, here's what I learned from a scientific perspective:
- From Leonardo da Vinci, I learned to think big. I aspire to be strong enough to risk failure, bold enough to try things that were previously impossible, and curious enough to constantly search for new avenues of thought.
- From Archimedes, I learned to ground my big thinking. In order to have an impact, I need to not only think big but also effectively communicate my ideas. I know not all my ideas can succeed, so I should have humility in acknowledging when I am uncertain or just plain wrong.
- From the Eiffel Tower and Westminster Abbey, I learned to stand on the shoulders of giants. Building on previous scientific achievements is a force strong enough to create massive industrialized empires. I am certainly not into imperial domination myself, but at least I can try to make cool stuff.
- From the broader history of science and technology in Europe and the world, I learned to be open to diverse ideas. This means being open to ideas of people from different cultures and backgrounds, not for the sake of some amorphous diversity, but because intellectual diversity is a genuinely crucial component of creative thinking.
Est-ce que cette règle est infaillible ? On peut indiquer la dynastie Song en Chine comme exemple des grandes avancées scientifiques (la poudre à canon, la boussole, l'impression au bloc de bois) sans beaucoup d'interaction culturelle externe. Mais aussi en Chine il y a l'histoire des philosophies en compétition, particulièrement le confusianisme, le taoïsme, le bouddhisme et le légisme. Alors peut-être que ce n'est pas le contact culturel pour lui-même qui stimule la nouvelle science et la pensée creative plutôt c'est la diversité des idées qui découle souvent du mélange des traditions. Si tout le monde pense de la même manière dans tous les domaines de la vie, ils seront également conformistes en science.
Leçons
En développant ma carrière en science et technologie, je veux garder à l'œil ma petite place dans l'histoire également comme mes compétences techniques. J'aspire de tirer parti de cette compréhension pour m'aider à choisir des problèmes significatifs sur lesquels travailler et contribuer positivement au monde. Alors il faut que je lise, expérimente et surtout réfléchisse à l'histoire. Voici ce que j'ai appris de mon voyage en Europe d'une perspective scientifique :
- De Léonard de Vinci, j'ai appris à voir grand. J'aspire d'être assez fort pour risquer l'échec, assez courageux pour essayer des chose qu'étaient impossibles avant et assez curieux pour toujours chercher de nouvelles avenues de penser.
- D'Archimède, j'ai appris à être réaliste en voyant grand. Pour avoir d'un impact, j'ai pas seulement besoin de voir grand mais j'ai aussi besoin de communiquer mes idées efficacement. Je sais que ce n'est pas possible que toutes mes idées réusissent donc je devrais avoir de l'humilité en reconaissant quant je suis incertain ou juste incorrect.
- De la tour Eiffel et l'abbaye de Westminster, j'ai appris à me tenir sur les épaules de géants. Construire sur les avancées scientifiques antérieures est une force assez forte qu'elle peut faire des empires industriels massifs. La domination impériale ne m'intéresse pas du tout mais au moins je peux essayer de faire des choses cool.
- De l'histoire plus générale de science en Europe et le monde, j'ai appris à être ouvert à diverses idées. Alors je devrait être ouvert aux idées de personnes de nombreuses cultures et origines, non pas pour quelque diversité amorphe, mais plutôt parce que la diversité intellectuelle est vraiment une élément cruciale de la pensée creative.
ReferencesRéférences ^
- The famous quote that da Vinci never said (Dave English, Air Facts, 2020) ^
- Papers and patents are becoming less disruptive over time (M. Park, E. Leahey, & R.J. Funk, Nature, 2023) ^
- The Sand Reckoner (Weber State University) ^
- Da Vinci notebook sells for over $5M (History, 2009) ^
- Al-Khwarizmi (Shawn Overbay, Jimmy Schorer, and Heather Conger, University of Kentucky) ^
- Akbar Akbar (Encyclopædia Brittanica) ^
- Jagannātha Samrāṭ (McGill University) ^
- Industrial Imperialism, the “New” Imperialism (Khan Academy) ^
- Mathematical Treasure: Early Translations of Euclid's Elements into Arabic (Frank J. Swetz, Mathematical Association of America, 2020) ^